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La médecine du tambour chamanique

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Toi qui t'ouvre sur le chemin de réalisation, écoute ce que dit le tambour :

Il est rond comme la Terre et comme les cycles de vie ; il est rond comme les cercles de parole. Il est rond de la forme du soleil et de la pleine Lune ; il a la forme du cœur des fleurs.

Le tambour est le point de passage avec la Terre Mère ; quand tu apprends à faire chanter le tambour, il te met en relation, en reliance avec le cœur, avec l'âme de la Terre Mère.

Le tambour n'est pas un instrument de musique, et tu ne vas pas apprendre à jouer de la musique. Le tambour chamanique est un cœur qui respire à l'unisson de la nature, à l'harmonie des différents plans de consciences. Faire chanter le tambour, c'est ouvrir les portes de reliance avec le sacré.

Quand chante le tambour, alors vient le moment de l'union avec l'âme de la Terre Mère. La mailloche que tu tiens dans la main, représente le principe masculin qui féconde le principe féminin. Il te faut apprendre à trouver la connaissance, la subtilité du principe féminin, ici le tambour, pour ne pas le contrarier, pour ne pas le brusquer ou le violenter.

Tu ne frappes pas sur le tambour, mais tu unis ton cœur à celui de la nature. Tu ne joues pas du tambour, tu participes à l'appel, à la communion des forces anciennes. Souffle le vent, chante la langue ancienne...

Quand tu apprends à écouter le tambour, non pas avec tes oreilles, mais avec ton âme, tu apprends à entendre respirer la Terre Mère.

Quand tu découvres les mots que tu peux dire avec le tambour, alors tu découvres que tu peux respirer avec la terre, avec la nature, avec les animaux, avec les dieux...

Le tambour n'est pas un instrument de musique ; il est une partie de toi, il est une partie de la Terre Mère. Les paroles du tambour que tu vas apprendre à formuler, les initiations que tu vas recevoir vont te montrer le chemin à suivre.

Mais seulement toi, tu peux décider de le prendre, de l'abandonner, de l'oublier, de le renier ou bien de le faire grandir.

En voyant ton tambour, certains ne verront qu'un « tam-tam » ; mais toi tu sais que tu portes dans tes bras un enfant, l'enfant de la Terre Mère.

(Auteur inconnu)